Bonsoir,
Vendredi après-midi, j'avais rendez-vous à la Cité des Sciences et de
l'Industrie pour discuter de nos futurs événements là-bas.
Étaient présents :
- Bruno Jammes, directeur adjoint de la bibliothèque de la Cité des
Sciences (dont dépend le Carrefour Numérique)
- Anne Panafieu, responsable de la médiation adulte à la Cité des Sciences
- Frédéric Couchet, délégué général de l'April
- Bastien Guerry, permanent chez Wikimedia France et membre de OLPC-France
- Olivier Fraysse, membre du CA d'Ubuntu-Fr et de l'April
- Michael Scherer, représentant de l'AUFML
- Thomas Séchet, président de Parinux (et aussi employé d ela Cité des Sciences)
- et moi même
La réunion a commencé par un rappel du type de manifestations que la
Cité des Sciences a vocation à accueillir : toute manifestation visant
à la vulgarisation de la connaissance scientifique auprès du public.
Nos événements autour de Fedora et du logiciel libre y ont donc tout à
fait leur place, à condition qu'ils soient ouverts au public. On peut
donc d'ores et déjà répondre par la négative à la question d'organiser
des assemblées générales au Carrefour Numérique (je sais, cela a été
fait par le passé, mais peu importe).
Il a aussi été abordé certaines difficultés rencontrées lors de
l'organisation des différents événements, en particulier la
communication chaotique non seulement entre nous et la Cité des
Sciences mais même entre eux. Cela est en partie dû au nombre
important d'événements organisés (12 premier samedis + 6 release
parties par an au moins) mais aussi aux différentes réorganisation
internes ayant eu lieu à la Cité des Sciences, ce qui faisait changer
constament nos interlocuteurs (pour ceux qui ne le sauraient pas
encore, la Cité des Sciences est en train de fusionner avec le Palais
de la Découverte pour donner Universciences, et c'est long à se mettre
en place). Les deux côtés ont déploré cet état de fait, et la Cité des
Sciences a proposé de mettre en place dans les prochains mois (au
rythme de l'avancement de la fusion) une équipe dédiée à la gestion du
Carrefour Numérique qui serait donc notre interlocuteur privilégié de
façon plus durable, Anne Panafieu s'occupant de l'intérim. Néanmoins,
il reste de notre côté un grand nombre d'interlocuteurs, en raison des
différentes associations intervenant.
La réunion a ensuite principalement tourné autour du rendez-vous qui
nous uni tous et a de plus en plus de succès : le premier samedi du
libre. Globalement, la Cité des Sciences apprécie beaucoup
l'événement, puisqu'il est régulier (tous les mois), et que devant le
succès croissant nous leur avons exposé nos projets de le diversifier
(conférences, ateliers,...). Il nous a même été proposé de participer
à l'animation du Carrefour Numérique en dehors du premier samedi,
cette fois-ci en tant qu'intervenants pour eux, lors de leurs
événements. Le problème soulevé est que ces événements sont souvent en
semaine et qu'il ait donc difficile à des responsables associatifs de
garantir la disponibilité de membres bénévoles pour assurer ce genre
de manifestations, même si la chose nous intéressait évidemment.
L'événement présente un autre intérêt pour la Cité des Sciences : il
regroupe toutes les associations du libre souhaitant y participer mais
est chapeauté par Parinux. Ils peuvent donc avoir un interlocuteur
unique, ce qui en fait une bonne base de travail pour nos relations
futures.
Il a donc été décidé de se concentrer dans un premier temps sur le
premier samedi du libre. La Cité des Sciences nous a demandé si l'on
pouvait essayer de prévoir le programme plusieurs mois à l'avance afin
qu'ils puisse lui donner une meilleure visibilité, ce à quoi nous
avons commencé à réfléchir dès la sortie de la réunion. D'ici quelques
mois, ils souhaitent établir avec Parinux une convention, sorte de
contrat de partenariat officiel qui leur(nous) permettra de travailler
en bonne entente, avec des garanties et des responsabilités pour
chacun.
Un des problèmes récurrents est celui de l'accès à la régie. La Cité
des Sciences souhaite en effet avoir un régisseur qui s'en occupe
plutôt que de laisser l'accès à n'importe qui, ce qui est bien
compréhensible. Malheureusement, cela coute cher, et les effectifs de
leur côté sont déjà réduits. Avec une convention engageant la
responsabilité de Parinux, il devient possible d'identifier 3 ou 4
personnes désignées comme responsables de la régie chez nous (« nous »
désignant l'ensemble des associations présentes à la réunion), afin
qu'il y en ait toujours au moins une de présente sur les lieux. La
Cité des Sciences a même abordé l'éventualité d'une formation pour ces
intervenants, afin que tout se passe au mieux.
Nous avons alors abordé le sujet des releases parties des différentes
distributions. Ubuntu-Fr a ouvert le bal : ils avaient réservé la
salle pour l'Ubuntu-Party Lucid depuis novembre mais n'avaient jamais
eu de confirmation, c'est désormais chose faite.
Est alors venu le tour de Mandriva et Fedora. Nous sommes d'abord
parti d'un constat : nos événements ont beaucoup moins de succès que
l'Ubuntu-Party (pas besoin de flamer, c'est un fait, point). Nous
avons l'habitude d'organiser nos Rencontres Fedora sur deux jours.
Néanmpins, le succès n'est pas au rendez-vous comparé à la masse de
travail que cela engendre, tant chez nous qu'à la Cité des Sciences.
Je me suis personnellement prononcé en faveur d'un basculement de nos
événements sur une journée, quitte à revenir sur deux jours une fois
notre plan de domination du monde en bonne marche. C'est le premier
point de discussion.
L'AUFML organise déjà leur release party sur une journée. Il est en
revanche clair qu'Ubuntu-Fr ne pourra pas accueillir 5000 visiteurs en
une seule journée, et comme leur prochaine party est déjà couverte
puisque réservée bien avant la réunion, nous les avons mis de côté.
Un autre point à considérer est que les distributions ne sortent pas
en même temps, et ont en général un petit mois d'écart environ. Il a
donc été proposé d'intégrer les Rencontres Fedora et les Mandriva
Parties au premier samedi. Le 5 juin serait alors dédié à Fedora
(Michael ayant dû quitter la réunion plus tôt, il n'a pas été proposé
de date pour la Mandriva Party). C'est le second point de discussion.
Les avantages sont multiples :
- on profite de la communication et de l'effet d' « habitude » des
visiteurs du premier samedi
- on dispose de façon certaine de la salle deux fois par an, et au
lieu de réserver à la Cité des Sciences, il suffit d'en discuter avec
nos amis des associations du libre
- des intervenants du premier samedi du libre hors-Fedora viendront
certainement donner un coup de main, présenter des conférences, ...
- on profite de l'accord Cité des Sciences <-> Parinux qui est en
train de s'établir
- etc.
En revanche, on risque de perdre un peu notre événement « rien qu'à nous ».
Je suis personnellement en faveur de cette solution car elle a le
mérite d'énormément simplifier les choses, tant pour la Cité des
Sciences que pour nous-même. De plus, rien ne nous interdit par la
suite d evoler de nos propres ailes. En effet, si le succès est au
rendez-vous et une fois que l'accord entre la Cité des Sciences et
Parinux sera bien rôdé, on pourra tout à fait imaginer le même genre
d'accord, cette fois-ci directement entre la Cité des Sciences et
nous. De plus, la « perte d'identité » me parait minime (au profit du
gain d'une image « collaborative ») et sera sans nulle doute contrée
par une excellente communication de la part de l'équipe marketing qui
est en train de se mettre en place. :)
Voila pour le compte-rendu, qu'en pensez-vous ? Il va de soi que si
vous êtes absolument contre les RF13 sur une seule journée et/ou
pendant un premier samedi du libre, il va falloir vous ateler à
proposer une date et une salle, ainsi qu'à commencer à organiser
l'événement. En effet, Fedora 13 arrive bientôt et on n'aura pas le
Carrefour Numérique en dehors des conditions ci-dessus (du moins pas
dans un futur proche).
À vous.
Cordialement,
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Mathieu Bridon